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par | Déc, 7 2023

Les rencontres de Butterfly – Julien Saint Martin

Julien Saint-Martin- « N’ayez pas peur du changement ! »

S’il est désormais chef de projet It freelance, c’est grâce à sa capacité à rebondir et à interroger en permanence la pertinence de sa vie pro, toujours en accord avec ses valeurs. 

De son évolution au sein de grands groupes de plus en plus vertueux à son lancement en tant que freelance, Julien Saint-Martin revient sur la philosophie pro qui lui a permis de réussir ses transitions sans burnout et sans changer de métier.

Comment ton parcours t’a-t-il amené à changer sans changer de métier ?

A la base, je devais être dessinateur-projeteur dans la mécanique aéronautique, c’était un peu la voie qui m’était destinée. 

Puis j’ai suivi une opportunité pro, qui m’a conduit chez CIMPA, où j’ai été embarqué comme consultant, surtout dans l’IT. J’ai adoré ce mélange entre des solutions techniques qui permettent d’innover, mais toujours en se raccrochant à quelque chose de concret, des besoins métiers factuels. J’aime avoir ce pied dans les 2 mondes, à la fois dans la compréhension du business et dans les outils et valeurs que ça peut apporter

En fait, je suis toujours resté sur cette casquette dans l’IT. J’ai évolué dans mon métier, dans un fond qui me passionne : la jonction entre ces 2 mondes. 

Comment on aide / accompagne par la mise en place d’outils et de méthodes un business à se développer, que ce soit à pivoter / à grossir / à régler des problématiques / à s’imbriquer avec d’autres problématiques. 

Comment solutionner des enjeux business ?

Qu’est-ce qui t’a poussé à aller vers la nouveauté ensuite ?

Le fait de changer : c’est vraiment un état d’esprit.

Je suis curieux, je veux apporter une solution, aller chercher mes propres objectifs et envies, creuser mes sujets de prédilections. 

Mais je n’ai pas avancé parce que je risquais le burnout, j’ai changé plutôt progressivement en me remettant en question. 

Julien Saint-Martin citation

Il y a vraiment cette notion de RESPONSABILITÉ – C’est ce que je recherche et que je retrouve à présent dans le côté freelance. Pour moi, le freelancing est une évidence, car il y moins de contraintes entrepreneuriales… mais plus de responsabilité.

Qu’entends-tu par responsabilité ?

C’est ce sens de connaître mes valeurs, ce sens de pouvoir dire non, de pouvoir dire “je vaux tant”, en fait, c’est à la fois me responsabiliser et responsabiliser mon environnement. C’est très important pour moi ! Cela veut dire que j’accepte aussi les erreurs ou les échecs. Je  les analyse, je rebondis, j’avance…

Pour moi, c’est vraiment ça. Pour d’autres, c’est plus de pouvoir faire une activité, consacrer du temps à sa famille. Le travail n’est pas une finalité… Ce n’était pas le cas il y a 30 ans, aujourd’hui on a une société plus ouverte. Alors, tout le monde peut trouver sa finalité ! 

Avec ce statut freelance, on a un nouveau rapport avec les entreprises ?

Bien sûr, on arrive plus sûr de soi. On arrive avec ce qu’on a envie de faire, on accentue nos forces pour pouvoir changer sans burnout. Bien sûr, on s’aligne sur l’entreprise… Mais on a cette responsabilité : “si j’échoue, c’est de ma faute.”

On se pose et on voit ce qu’on aime faire et on valorise nos forces. 

Des fois, c’est même possible dans une structure comme salarié : le manager comprend notre volonté. Des fois, il faut changer de structure… voire de statut ou même de métier ! C’est là qu’il faut y aller, qu’il ne faut pas avoir peur du changement !

Tu parlais de ta valeur de responsabilité. Et tes autres valeurs ?

Pour moi, il y a :

le respect : de soi, savoir s’écouter, respecter ses envies

l’empathie : on a tous une vision du monde, des besoins différents… que ce soit nos collègues, nos clients, etc. On peut travailler ensemble en gardant cette conscience là que chacun a ses propres problèmes.

la transparence: pour moi, il en manque beaucoup, même si ça commence à arriver. Par exemple, la société Shine a partagé sa grille de salaires et c’est une bonne chose. Ou bien, un client qui m’a dit récemment : “je vais être transparent avec vous, voilà notre situation”. Cela permet d’éviter de ne pas bien comprendre le projet dès le début parce qu’il nous manquait des infos cruciales. 

Cela vaut aussi de notre côté : “là, je fais un entretien avec vous, j’en ai deux autres. Je ne vous garantit rien”. Rester très clairs sur ce qu’on propose. Plus on a de billes, plus on comprend le contexte !

l’envie : si on n’a pas envie d’aller vers cette finalité, on ne peut pas avancer. Pour moi, ça vient avec le temps… et c’est différent pour chacun.

Qu’est-ce que je veux faire plus tard ? Maintenant ? Qu’est-ce que je veux construire ? 

Quels seraient tes CONSEILS pour quelqu’un qui cherche sa voie pro ?

1/ PRENEZ UN TEMPS D’INTROSPECTION

  • se poser et prendre le temps de l’introspection.
  • demander à ses proches, ses amis, ses collaborateurs: “vous me voyez faire quoi ?”, car des fois, cela nous aide à ouvrir notre vision.

Par exemple, faire un bilan de fin d’année avec son manager : voir si son retour semble aligné avec nos envies et nos ressentis.

2/ PARLEZ EN AUTOUR DE VOUS

En parler avec nos proches. Notre choix de vie aura un impact familial et social : “Est-ce que tu es d’accord si les 3 prochains mois, je travaille aussi le week-end ?” Cela nous permet de savoir si on est aligné sur notre cadre de vie, car souvent les points de friction et les problématiques arrivent ici. Est-ce que mon entourage est prêt à ces changements ?

On ne pense pas toujours tout de suite à intégrer nos proches.

Aller dans des groupes, notamment de gens qui font un peu la même chose que nous. Sortir des sentiers battus, pousser d’autres portes et oser.

3/ TESTEZ VOS IDÉES

Se former en autodidacte, et après, tester avant de vraiment vous lancer. Affiner en fonction des résultats obtenus : on a tous des idées, et finalement, en les testant, on peut se rendre compte que c’est pas fait pour nous…

4/ PROGRAMMEZ DU TEMPS POUR VOUS / POUR LE PROJET

Par exemple, “Je me forme 2 jours par semaine” (toujours avec l’accord de notre entourage).

Si c’est une idée-business : créer notre idée, faire du marketing dessus. Publier sur les réseaux sociaux. Faire des sondages pour nous améliorer, poser des questions plutôt que de se lancer à fond dans la communication (réseaux, logos…) sans avoir testé notre business !

5/ TROUVEZ DES SOURCES D’INSPIRATIONS

Pour moi, c’est le groupe Greenbull.

Sur la chaîne YouTube de Greenbull campus, il y a pleins de mini-formations et des webinaires, gratuites et payantes, notamment sur le mindset entrepreneurial avec Don Pierre Albertini. Il donne une vision sur toutes ces notions. Cela aide à faire le point sur soi-même, à travailler sur ses besoins, ses biais cognitifs.

J’ai écouté ma petite voix, à un moment, le cadre familial et social a dit “OK, je suis prêt à t’accompagner”, j’avais un peu de réserves et un plan B si ça ne marchait pas… Derrière mon projet freelance, il y a d’autres idées… Certaines pour dans pas si longtemps… Et peut-être que dans 10 ans, il y aura d’autres besoins et d’autres envies. 

Pour aller plus loin

Pour aller plus loin 

Julien Saint-Martin

Malt : https://www.malt.fr/profile/juliensaintmartin

Greebull :https://greenbullgroup.com/

Don Pierre Albertini https://www.youtube.com/watch?v=5Y80-tB-epo

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